Ça fait déjà coutume ! Chaque année depuis 5 ans, Goma découvre le talent des jeunes filles artistes à travers Musika Na Kipaji MNK (Talents de la jeune fille), ce grand événement culturel de Goma qui met en lumière les femmes et filles. Au cœur de la réussite de cet événement se trouve la contribution des jeunes garçons. Comme qui dirait « derrière les grandes dames de MNK se cachent des grands hommes ».
« Sans l’équipe avec laquelle nous travaillons je ne crois pas qu’on puisse avoir une cinquième édition digne de ce nom », reconnait le copromoteur Elisha Abumba dans l’émission Zone Art de la radio Kivu Star. Cette équipe est largement constituée de braves garçons, de vrais architecte du Festival qui mettent la main à la pâte pour la réussite de cet événement et cela, de la coordination à la communication en passant par la technique. Un travail de Titan.
En effet, Kaley Grâce, Elie Mul, Narcisses Phoenix, Benjamin Songolo et Binet Paul sont dans la grande Commission de communication dirigée par Joyce Kipunga. Ils sont derrière la photo, vidéo le design, les affiches et visibilités et l’impression. Ces garçons mettent en pause leurs” cop‘’ qui leur procurent de l’argent pour se consacrer au préparatif ainsi qu’à l’achèvement du Festival. Jetez un œil sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram …, vous serez abondée avec des belles photos et de visibilité de MNK. Comme on dit en Marketing, la visibilité est le nerf de la guerre. Fantastique.
D’autres part, Ghislain Kalwira et Didier Binyungu, sont à la direction artistique avec d’autres filles, ils entrent en contact avec des femmes artistes quelques mois avant le Festival et proposent leurs noms pour la sélection. Ils sont de l’inspiration et débordent d’énergie. Ils savent blaguer en train de travailler ; voilà leur sésame, leur magie positive.
De son coté, Yannick Diabanzulu se charge du programme. Il harmonise les programmes des réunions, des partenaires… Il collabore avec Depaul Bakulu et Esther N’Kuba dans le cadre du partenariat. Pour y arriver, il faut user de mille stratègies et faire parler son carnet d’adresses. En outre, Charmant Mwepa et Christophe Hamisi sont dans la logistique, ils se rassurent des instruments, le podium, le site du festival, les matériels à utiliser.
Ibrahim Tchomba, ce jeune passionné de la guitariste (il l’a trimballe toujours en sur son épaule, mdr) qui accompagne l’équipe défense des jeunes filles dans des répétitions et même sur scène. D’un autre côté Patrick Muhindo est derrière les stands. D’autre part Albert Isse gère le site internet. De la division du travail pour offrir du lourd, in fine. Et Jacinthe Maarifa c’est le jockeur, il met une pression pour assurer que les départements travaillent comme il se doit.
Comme dans le football, le gros du travail se fait bien avant. Près de 4 mois durant, tous ces hommes travaillent en étroite collaboration avec des femmes, sans complexe, chacun à son poste pour un but commun. Ils croient au pouvoir et au potentiel des jeunes femmes. C’est pourquoi ils luttent pour que le talent de la femme soit valorisé et reconnu. Inscrite dans la masculinité positive, cette lutte n’est-elle pas noble ?
Albert Le Chauve
Félicitations pour ce travail majestueux👏👏