La Première journée culturelle du Festival Musika Na Kipaji a débuté sur des notes vibrantes dans le camps des déplacés de Bulengo. Les festivités ont été marquées par des prestations éblouissantes et un public captivé par la richesse culturelle et musicale qui s’est exprimée tout au long de cette journée exceptionnelle.
Les activités proprement dites ont démarré en début d’après avec plusieurs battles d’improvisation. Ezechiel, avec sa chanson Mungu Ana Weza Yote, a offert un moment de spiritualité intense, tandis que Micka, armé de son flow rap, a emporté le public dans des rythmes urbains endiablés. Ces jeunes talents ont su captiver l’attention grâce à leur créativité et leur énergie débordante.
Par la suite, Yves, originaire de Kichiche, et la talentueuse Julienne ont pris le relais, apportant une touche unique à cette scène déjà enflammée. L’ambiance s’est poursuivie avec Riziki, une “Maman na KIPAJI”, qui, à travers son chant, a exprimé sa gratitude envers le Seigneur pour la vie et a prié pour la paix, tout en remerciant chaleureusement Musika Na Kipaji. Un “Baba na KIPAJI”, lui, a su envoûter le public avec ses mélodies qui ont incité tout le monde à se lever et à danser.
Ces moments d’émotion et de partage ont été récompensés par Africell RDC, partenaire de cette édition, qui a gratifié tous les participants de cette première journée.
Après des ateliers de capacitation enrichissants, c’est au tour du groupe chorale Agir RDC, composé de 11 femmes et un homme, de faire son entrée. Leur prestation d’une rare beauté, magnifiée par la chanson Katika ulimwengu wa Amani tuna angaha…, a touché les cœurs de tous les participants présents. Puis, le groupe Uhuru, composé de jeunes filles originaires de Saké, a offert une danse traditionnelle accompagnée de tambours, plongeant le public dans un moment de nostalgie et d’évasion.
Les chants d’espoir et de paix ont ensuite résonné avec la chorale du groupe de parole des personnes déplacées, animé par AGIR RDC. Un message puissant d’amour et de cohésion pacifique a été porté avec ferveur. Cette séquence a été suivie de la restitution des ateliers de danse animés par Oschula Compagnie, un moment de partage et de passion.
Les tambours du groupe Simba Danse Compagnie ont alors pris le relais, accompagnés de chorégraphies parfaitement exécutées. Le public a été emporté par des sons rythmés et apaisants, savourant chaque instant de cette prestation.
Ensuite, la talentueuse Charmeuse Buya a fait son entrée sur scène et a captivé le public avec le morceau du titre ” Mimi ni wa Ju Saana ” , un morceau énergique qui a mis la foule en effervescence. Puis, un petit moment de répit a été offert avec les Dragons Rouges et leurs impressionnantes acrobaties.
Le public a ensuite été ému par Bénédicte Luendo qui a interprété Arrête de pleurer… On sortira vite de ce combat… Atu kati tamaha, un titre qui incarne à merveille l’esprit du festival Musika Na Kipaji. La performance de la rappeuse Starner, avec son rap énergique et ses mouvements de danse, a fait vibrer le camp de Bulengo.
La scène a été ensuite enflammée par Safi Sivan et son interprétation de Vuli Ndlela, suivie de Knowless avec Peke yangu, accompagnée d’une danse envoûtante avec un pygmée. Le public a été emporté par la chaleur de ces prestations.
Avant la petite transition musicale, le groupe Arsenic Girls a enflammé la scène avec ses chorégraphies époustouflantes, captivant le public par sa performance.
Enfin, une transition musicale a été marquée par une improvisation de la jeune Nathalie , avant de laisser place aux rythmes envoûtants du DJ Vanessa, qui a clôturé la soirée avec des beats puissants et des hits qui ont fait danser le public jusqu’à la dernière note.
Cette première journée du Festival Musika Na Kipaji s’est donc achevée dans une ambiance conviviale et festive, et restera gravée dans les mémoires des participants.
Pour le public, c’était une journée incroyable.
Urbain Taka’s